Alone
Chapitre 1
Je suis Léana, je suis en ce moment même dans une salle d’attente à l’hôpital, je vais donc vous raconter mon histoire. Il y a maintenant plus de 10 ans je vivais une vie normale avec mes parents, tous se passait très bien. J’étais jeune et inoffensive, je ne comprenais pas tout mais je voyais bien que quelque chose n’allait pas. De jour en jour je voyais mon père de plus en plus en colère, il s’énervait pour la moindre petite chose. Ma mère ne dormait plus avec lui et avait toujours l’air triste. Un jour Vincent, mon père, est rentré très en colère à la maison. Moi, je me cachais dans l’escalier mais ma maman Cosima ma vu et ma dit de monter immédiatement dans ma chambre pour me protéger. J’ai fais semblant de le faire et je suis redescendue voir. Vincent criait et Cosima pleurait, elle était assise par terre les bras en sang, les vêtements tout arrachés et c’est là, que j’ai aperçue des hématomes énormes sur tout le corps de ma maman.
Mon père avait vu que je
regardais et commença à courir vers moi. Je pleurais et j’entendais
dire : « Léana, vite cache toi, vite chérie !!! ». J’ai
donc écouté la voix de ma mère et je suis allée me cacher sous mon lit. Mon père
entra dans ma chambre et je me suis mise à ne plus pouvoir respirer tellement
j’avais peur, mon cœur battait très vite. Vincent criait : « Léana
sort de ta cachette !!!!! » Je n’ai pas bougé, j’ai attendu qu’il
parte définitivement pour sortir. Ma mère est venue me voir après s’être
habillée et douchée. Elle m'a dit : « Méfie toi de ton père il est très
méchant, il ne sait pas ce qu’il fait ». Depuis ce jour, la vie de ma mère
ainsi que la mienne, est devenu un enfer. Pour me protéger de lui, je me
m’étais toujours dans la trappe de mon lit et je regardais toutes les petites
étoiles que j’avais collé avec ma mère. Dès que je les voyais, je me disais
qu’un jour je partirais avec Cosima et qu’on volerait jusque aux étoiles et qu’on
serait protégé.
J’ai 16 ans, cela fait 8 ans que
j’ai découvert que mon père battait ma mère pendant toutes ces années. Mais il
n’a pas pu s’arrêter a Cosima, non, il a fallu qu’il me tape moi, sa propre
fille. J’avais des hématomes partout, tous les matins avant d’aller au lycée je
me mettais du fond de teint pour cacher le plus gros des marques de mon père,
et je mettais un gros pull. En cours je me suis isolée de plus en plus car
j’avais tellement peur que des gens découvrent ce qu’il se passait chez moi. Le
soir je ne voulais plus rentrer chez moi, pour soulager ma douleur au fond de moi,
je m’arrêtais toujours dans un bar et buvais. Un soir ma mère ma vu rentrer
saoule et ma demandé ce qu’il se passait et je lui ai répondu : « rien
maman, je me vide juste de ma souffrance ». Le lendemain matin, elle m'avait
prit un rendez-vous chez un psy. J’y suis allée mais je ne disais rien à la dame,
cela a durée 6 mois mais un jour elle ma demandé d’écrire ce que je ressentais
et là, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu le réflexe de remonter ma manche pour
écrire. Elle avait vu mon bras bien évidement, alors elle ma demandé gentiment
de me déshabiller et de lui montrer toutes les marques. En voyant les nombreux
hématomes sur mon corps, elle fut choquée et ma demandé qui me faisait ça.Je lui ai répondu que c’était un homme de ma famille. Par la suite, elle a directement appelé
ma mère.
Chapitre 4
Ma mère est arrivée et a discuté longtemps avec ma psy. Puis
avec Cosima nous sommes repartis. Dans la voiture, elle ne dit rien pendant
un long moment. Et d'un coup, elle me dit : « Tu n’as plus droit de
t’approcher de ton père, tu va aller vivre chez tes grands parents jusqu'à
ce que l’on règle le problème. Rentré à la maison, Vincent n’était pas
encore arrivé du travail. Je monte donc dans ma chambre et prends tout ce que
j’ai besoin. Je redescends enfin prête, j’embrasse ma mère et la prends dans mes
bras et je lu dis : Je ne serais plus là pour te protéger , alors s’il
te veux du mal , va te cacher sous mon lit , c’est ma cachette et regarde les
étoiles et ne pense plus a rien d’autre » . Elle secoue la tête et
m’embrasse. Dans la voiture de mes grands parents, je ne dit rien. Je reste à
regarder les gouttes d’eau tomber sur la vitre en pleurant. Arrivée chez eux,
je m’installe dans la chambre d’amis et téléphone à ma mère mais je tombe sur
le répondeur.
Chapitre 5
Ce jour là, je n’imaginais pas que
si ma mère ne répondais pas à mon appel, c’est qu’il se passait quelque chose de
grave. Je me suis dis qu’elle était occupée et que je rappellerais plus tard.
Pendant ce temps, je suis restée enfermée dans ma chambre à écouter de la musique
et à pleurer et je me suis endormie. Le lendemain, je me réveille en sursaut,
avec du mal à respirer et une douleur à la poitrine, je ne comprend pas ce qu'il se passe et essaye de me calmer tant bien que mal. J’ai compris bien plus tard, qu’à ce moment même ma mère était morte. Je pris mon petit déjeuner puis alla
appeler ma mère. Je suis tombée cinq fois sur sa messagerie, je commençais à
être prise de panique. J’allais voir ma grand-mère et lui expliquais. Je la supplia alors de m’emmener à la maison pour voir si ma mère allait bien. Nous prenons la
voiture dans le calme et la peur. Je sortis de la voiture en courant et
rentrais chez moi et là, mes yeux se remplir de larmes, ma gorge se serrait et
mes crient sortaient de ma bouche sans m'en rendre compte. Cosima, ma
mère que j’aimais tant était là, allongée sur le parquet dans une marre
de sang. Elle était d’une pâleur inimaginable. Depuis ce jour je m’en veux de n’avoir
pas pu rester pour protéger ma propre mère. Je ne vie que par obligation, mon âme elle, est déjà morte. Je dois vous laisser. Le médecin vient me voir et m’annonce
que ma grand-mère va s’en sortir et qu’elle a fait une crise cardiaque en
découvrant le corps de sa fille.
Alizia
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